Qu’est-ce que l’insertion ?

Un projet politique

L’insertion par l’économique est un des moyens privilégiés pour des personnes en fragilité de bénéficier d’un accompagnement renforcé afin de faciliter leur insertion professionnelle. Elles sont immergées dans un environnement professionnel par des structures dites d’insertion par l’activité économique.

Les entreprises d’insertion et de travail temporaire d’insertion exercent leur activité sur le secteur marchand, selon la législation en vigueur avec les mêmes contraintes, les mêmes droits et devoirs, les mêmes impératifs de production, de qualité et de rigueur que leurs concurrents.

Elles utilisent l’espace de l’entreprise pour organiser la restructuration humaine, sociale et professionnelle de personnes se trouvant en situation d’exclusion, parce qu’apprendre à tenir un emploi, cela ne doit pas se faire dans une bulle qui ne correspondrait pas à la réalité. Elles deviennent alors pour ces personnes en difficulté d’insertion un lieu d’hétérogénéité où il faut vivre avec tout le monde dans des conditions normales de rapports sociaux, où l’on dispose de droits, mais où l’on a aussi des devoirs.

Deux principes sont au fondement de GROUPE ID’EES :

  • C’est d’abord l’économique qui permet à l’entreprise d’insertion d’exister : gagner et conserver ses marchés, obtenir une productivité satisfaisante sont impératifs et cela quels que soient les niveaux ou difficultés des personnes accueillies. Les autres dispositifs d’insertion fonctionnant avec des contrats aidés et des activités en périphérie du marché, sont indispensables socialement mais n’ont pas les mêmes contraintes économiques;
  • La première performance des entreprises d’insertion est de maintenir des personnes réputées « non employables » sur des postes de travail ordinaires, avec leurs droits et devoirs : si cette situation n’est pas prévue pour durer, elle reste tant qu’elle prévaut, une solution active pour la personne et une économie immédiate pour la collectivité.

 

Un cadre juridique

Diverses lois, depuis les années 1980 ont, au fil du temps, défini le cadre juridique de ces entreprises. La principale d’entre elles est la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998.

Une convention est chaque année négociée et signée avec l’Etat et fixe à la fois divers objectifs et le montant de l’aide versée. Celle-ci est liée à la mission spécifique et exclusive afin de financer :

  • Les prestations d’insertion sociale et professionnelle,
  • le sur-encadrement,
  • la forte rotation des effectifs salariés,
  • et d’une manière générale, pour compenser la perte de productivité inhérente à la mission d’insertion.

Le droit commun est aussi ce qui régit les relations entre l’entreprise d’insertion et les personnes en insertion, salariées au moyen de Contrats à Durée Déterminée (CDD) ou de Contrats de Travail Temporaire (CTT). Ces personnes vont bénéficier des mêmes droits légaux et conventionnels mais aussi satisfaire aux mêmes obligations que d’autres salariés engagés avec le même type de contrat de travail.

Enfin, c’est toujours la loi qui prévoit les critères selon lesquels ces personnes en difficulté pourront être agréées et être embauchées. Cet agrément est d’une durée maximale de 24 mois.

Des convictions ancrées

A GROUPE ID’EES, l’insertion est un métier et un engagement. Les activités de l’insertion doivent totalement s’intégrer dans les réalités économiques, en privilégiant les secteurs en tension et ceux qui sont porteurs de développements

La réussite s’inscrit au travers des coopérations, formalisées par des alliances, avec les organisations patronales, l’insertion devenant un thème d’investissement judicieux plutôt qu’une nébuleuse marginale. Ainsi, GROUPE ID’EES a inspiré l’accord de mars 2009 entre le MEDEF et le Comité National des Entreprises

L’emploi est, et reste aujourd’hui, le principal vecteur d’insertion pour ceux qui connaissent les difficultés les plus grandes. Un emploi apporte l’autonomie et la dignité, des droits et des devoirs, une vraie citoyenneté. Il suffit d’entendre ceux qui en sont privés pour balayer toute hésitation. A fortiori les plus démunis, les plus fragiles qui en attendent une vie plus autonome, rompant avec l’assistanat. L’emploi est pour eux un impérieux besoin pour construire ou reconstruire un futur personnel, familial et social.

Cet emploi – parfois difficile à obtenir pour ceux qui disposent d’atouts – devient, pour les autres, presque inaccessible et il est souvent illusoire d’y parvenir sans reprendre confiance en soi, sans disposer de temps pour faire et mesurer ses progrès et apprendre à tenir un poste de travail. La mise en oeuvre de ces objectifs constitue la finalité sociale de l’entreprise d’insertion qui a vu ses publics « marginaux » être rejoints, avec la montée de l’exclusion, par des jeunes « en galère » et les « cassés  » de la crise.

L'insertion, une solution concrète

Les entreprises d’insertion et de travail temporaire d’insertion créées et développées pour agir dans ce sens sont précieuses. Elles sont, sur le terrain, parmi les seules à pouvoir proposer une solution concrète à ces publics. En montrant la réussite de leur action, elles sont pour beaucoup dans la prise de conscience et l’engagement qui gagnent progressivement de nombreux élus et chefs d’entreprise.

Entreprendre pour l’insertion, tel est aussi le choix de GROUPE ID’EES depuis 1985. Aux convictions de départ se sont ajoutées des certitudes : une entreprise organisée pour cela peut être un formidable tremplin pour une insertion sociale et professionnelle.

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